Cette campagne a pour objectif de rétablir la confi ance entre l’élève et l’enseignant et sauver l’année scolaire en cours.
L’organisation internationale de protection des enfants méditerranéens, a annoncé le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation sous le signe «Non à la destruction de l’enseignement public en Tunisie». Cette campagne a pour objectif de rétablir la confi ance entre l’élève et l’enseignant et sauver la fi n de l’année scolaire en cours.
La présidente de l’association, Rym Belkhdhiri, a précisé dans une déclaration à la TAP, que cette campagne cible les enseignants et les élèves à travers des cercles de sensibilisation dans les lycées et les écoles. «Les di érentes parties concernées sont appelées à participer à cette campagne, en la soutenant et en présentant des propositions contribuant à éviter l’e ondrement de l’enseignement public», a-t-elle soutenu. «L’escalade entre le ministère de l’Education et les syndicats de l’enseignement de base et du secondaire contribue à accroître la crise de l’enseignement en Tunisie», a estimé Belkhdhir.
«Les écoles et les lycées, des espaces de conflit syndical»
«Les écoles et les lycées ne sont plus des espaces pour l’éducation et l’enseignement mais sont devenus des espaces de confl it syndical et de revendication sociale», a-telle regretté. L’organisation a a rmé dans un communiqué rendu public, que «la rétention des notes, et l’idée véhiculée concernant un passage de classe automatique, et ses répercussions négatives avaient incité l’organisation à lancer cette campagne nationale qui s’adresse aux Tunisiens, dont les enseignants, les syndicalistes et les responsables dans le secteur de l’enseignement», appelant à ne pas détruire l’enseignement public. L’organisation a appelé, par la même occasion, à accélérer la mise en place d’un Conseil supérieur de l’éducation et à diversifi er sa composition. «Sauver l’enseignement public nécessite essentiellement de nouvelles idées et une volonté nationale», a notamment ajouté la même source.